Quel con j’étais
Ce besoin de posséder
Croire que pour exister
Il fallait en montrer
J’ai donc perdu mon temps
Pendant plus de 20 ans
J’ai tellement travaillé
Que je n’ai rien vu arriver
Pas vu que la vie défilait
Pas compris que meilleur serait ma vie
En me débarrassant de l’envie
Emporté par le regard des autres
Je ne faisais qu’acheter
mes espaces de liberté
Croyant qu’ils m’admiraient
En fait je me faisais plumer
J’ai donc décidé de me laisser aller
J’avais assez, assez de tout
Avant de devenir fou
Il me fallait ressusciter
Sentir le vent sur ma joue
Ou bien la pluie sur mon cou
L’air, le soleil, le temps
Me suffiraient maintenant
La vie de mes parents
La main de mes enfants
Le sourire de ma femme
Voilà où serait ma flamme
Finalement cette crise tant évoquée
M’aura aidé à me purger
Nécessité de reconstruire
Un quotidien tout fabriqué
Celui que journaux et télés
N’ont de cesse de vanter
Pour assurer les bénéfices
De ses messieurs bien lisses
Qui tout du haut de leur building
Ne vivent que de bling bling
Débarrassé de tout
je ne suis pas devenu fou
Il me suffit de profiter
De ce que j’ai
De partager avec mes proches
Car plus besoin
de me remplir les poches
Refrain :
Le minimum pour être heureux
Un peu de vent dans les cheveux
Une famille et des amis
Profiter de ma vie à tout prix
olivier
LES PETROLEURS
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